Description


Bienvenue sur mon site dédié aux roses anciennes et modernes. Laissez-moi vous conter l'histoire de jardins remarquables, vous présenter des roses méconnues ou oubliées, vous conseiller de beaux livres...

Ce blog d'amateur est parfaitement libre et indépendant, je ne perçois aucun avantage, aucune rétribution de qui que ce soit. Sa seule vocation est le partage d'informations. Si vous empruntez une photo ou un texte de mes articles, veuillez citer vos sources comme je le fais moi-même. Les photos ne sont pas libres de droit. Pas d'utilisation commerciale.

N'hésitez pas à laisser en message vos remarques, vos avis... J'y répondrai avec plaisir.

jeudi 31 octobre 2019

En Auvergne : Le gîte et le jardin des Gouttes (43)

Retiré sur les hauteurs de Monistrol-sur-Loire, à 800 m d'altitude, le jardin des Gouttes de Veyrines a été aménagé autour d'une ancienne ferme en pierre apparente, typique de la Haute-Loire. 
 
Le jardin de 3000 m² est répertorié parmi les 'Parcs et Jardins d'Auvergne' et classé dans la rubrique 'Gîtes avec jardin' par les Gîtes de France. Il y a une belle vue dégagée sur la campagne environnante.
Bien abrité des vents dominants par sa haie de thuyas, le jardin dévolu aux fleurs est un espace de bonheur. Les amateurs de botanique trouveront une abondance de variétés de rosiers (anciens, modernes, anglais) et plantes vivaces, collectionnés avec passion par Marie-Louise Bouchardon.



En pleine campagne mais situé sur le passage de circuits de randonnées, le jardin s'est ouvert de façon naturelle aux marcheurs, aux cueilleurs de champignons, aux mordus de nature. Il se visite sur demande. Un gîte est à la location pour ceux qui veulent prolonger leur séjour.


 La jardinière nous décrit le programme :
Dès le mois d'avril, on assiste au réveil de la nature : après une longue hibernation, les plantes pointent leur nez fragile, les bourgeons éclatent, le jardin revit. 
En mai : campanules, sauges, grande consoude, iris, lupins, animent  le jardin. 


Juin est un enchantement : les rosiers grimpants, lianes, buissons... s’épanouissent de toutes parts et embaument le jardin au détour des allées vertes. Qu'il est agréable de paresser, allongé dans un transat. 
En juillet et août : les plantes vivaces, les graminées se font plus visibles, tout comme les plantes annuelles. 












En septembre : les dahlias, les hydrangéas, les asters sont rois tandis qu’arrive l’automne avec les couleurs chatoyantes des feuillages. 
En hiver, le jardin est au repos, parfois sous une épaisse couche de neige. La faune sauvage, sortie des bois alentour, dessine ses empreintes.






 Aux Gouttes de Veyrines
Jean et Marie-Louise Bouchardon

43120 MONISTROL-SUR-LOIRE


Crédits photographiques :
https://www.auxgouttes43.com/
http://www.auvergne-tourisme.info/monistrol-sur-loire/aux-gouttes-de-veyrines
http://lespaspetillants.over-blog.com/

mardi 15 octobre 2019

Bertuch : Images de roses pour les enfants


La rose est l'ornement de nos jardins et la fleur chérie de presque tout le monde. La rose simple est indigène dans nos contrées et croît sans culture dans les haies, dans les forêts et sur les montagnes les plus arides. La rose double au contraire qui probablement nous est venue de l'Asie comme la plupart des fleurs qui embellissent nos parterres, demande à être cultivée avec soin dans les jardins et souvent même dans les serres. 
Nous avons des roses de presque toutes les couleurs et toutes les nuances. Nous en avons des blanches, des jaunes, des rouges, des incarnates, couleur de feu, rouge-noir, pourpres et nous en avons des panachées, des tachetées, etc. Elles varient singulièrement non seulement par la couleur, mais encore par la structure et la forme extérieure. 
Comme j'ai rassemblé, observé et fait dessiner d'après nature presque toutes les espèces de roses, je veux, pour répondre aux sollicitations d'une société d'amateurs, insérer peu à peu toute cette intéressante collection dans cet ouvrage en donnant dans chaque cahier une planche qui représente quelques espèces de rose en grandeur naturelle. J'espère que cet arrangement ne déplaira pas à mes jeunes lecteurs.
Friedrich Justin BERTUCH (1747-1822)
écrivain allemand

paru en plusieurs volumes, entre 1790 et 1815
textes en allemand, en français, en anglais et en italien !




Roses I  Vol. IV  No 15

Fig. 1. La Rose à cent feuilles rouge (Rosa centifolia Germanica)

Nous avons actuellement trois sortes de roses à cent feuilles, la rouge, la blanche et la jaune-doré. La Rose rouge à cent feuilles est une des plus charmantes fleurs qui existent, soit pour la beauté de sa forme, soit pour l'agrément de sa couleur d'un rose tendre, soit pour la délicieuse odeur qu'elle exhale. Tout le monde la connaît; car on la trouve dans presque tous les jardins. L'arbrisseau qui la porte a des feuilles assez grandes garnies de folioles ovales; il est très épineux, s'élève communément à la hauteur de 3 à 4 pieds et porte rarement du fruit, parce que la fleur est trop double pour cela, étant composée d'un si grand nombre de pétales que cela lui a valu le nom de Rose à cent feuilles. (Rosa centifolia) 

Fig. 2. La Rose à cent feuilles blanche (Rosa unica)

La Rose à cent feuilles blanche est encore une rareté en Allemagne car ce n'est que depuis quelques années que nos fleuristes l'ont reçue d'Angleterre. Les premiers plants ont coûté 2 à 3 guinées la pièce. L'élégance de sa structure, la beauté de sa couleur qui est d'un blanc délicat et transparent, la grosseur de sa fleur qui est très double, la finesse de son odeur qui n'est pas tout à fait le même que celle de la Rose à cent feuilles rouge, tout cela en fait une fleur charmante. Elle a ceci de particulier que les pétales extérieurs, lorsque la fleur est encore en bouton, ont une bordure brune, et que lorsqu'elle est épanouie, le bord supérieur des feuilles est profondément échancré dans le milieu. Ce sous arbrisseau s'élève à peu près à la hauteur du précédent.

Roses II  Vol. IV  No 20

Fig. 1. Rose à cent feuilles jaune (Rosa sulphurea)

La Rose à cent feuilles jaune est l'une des plus belles fleurs de cette famille; mais quoiqu'elle soit très commune dans nos jardins, il est très rare, qu'elle développe assez complètement pour y paraître dans toute sa beauté. Presque tous les boutons avortent avant d'être entièrement épanouis ou se fendent par le milieu jusqu'au pédoncule, comme on le voit dans le bouton à moitié éclos que présente notre figure, ou enfin sont rongés par de petits scarabées et périssent en naissant. Cela vient de ce que cet arbrisseau ne peut supporter ni beaucoup d'humidité ni beaucoup de chaleur; il lui faut pour réussir un emplacement sec et pourtant à l'abri du soleil. La forme et la couleur de cette Rose sont très belles; elle est vraiment l'ornement des jardins, mais son odeur n'eu point agréable. Elle forme un buisson qui a de six a huit pieds de hauteur, et qui est très épineux; les branches sont souples et allongées et les feuilles sont nombreuses et petites. Elle ne porte jamais de fruits. 

Fig. 2. Rose pourpre double ou Rose de Provins (Rosa holoserica purpurea)

Cette superbe rose est connue sous plusieurs noms différents. On l'appelle Rose pourpre royale, Rose veloutée pourpre, Rose noire et Rose de Pluton et en France Rose de Provins. Elle n'est pas très commune en Allemagne et demande à être gouvernée avec beaucoup de soin pour acquérir toute sa beauté car elle est très sujette à s'abâtardir et à prendre une couleur rouge-clair qui n'est point agréable. La grosseur de ses fleurs qui sont très doubles, l'émail pourpre-foncé et comme velouté de ses pétales, la douce teinte d'un bleu changeant qui brille sur leur surface et l'éclat doré du réceptacle au centre de la fleur en sont un objet d'admiration. L'arbrisseau qui le porte, a les feuilles assez grandes et d'un vert blanchâtre, n'est pas très épineux, a le bois tendre de couleur verdâtre et forme un buisson épais qui n'a guère que 2 à 3 pieds de haut et qui est très sensible au froid. Comme la fleur a beaucoup d'étamines, elle porte volontiers du fruit. Le fruit ressemble parfaitement à celui de la Rose - pourpre semi-double que nous ferons connaître dans un autre cahier, et s'y trouvera représenté. L'odeur de cette rose est faible mais agréable.

Roses III  Vol. IV  No 30

Fig. 1. La petite Rose à cent feuilles (Rosa centifolia minor)

La petite rose à cent feuilles est une des plus belles et des plus agréables que nous connaissons. Sa patrie est, à ce que l'on croit, le Portugal. C'est au moins de là qu'elle a été apportée pour la première fois en Angleterre par Mr. Blandfort qui lui a donné son nom; on l'appelle en effet communément en Angleterre Rose de Blandfort. Elle a parfaitement la forme arrondie et la couleur délicate de la grande Rose à cent feuilles; mais ses fleurs, au lieu d'être solitaires comme dans celle-ci, forment pour l'ordinaire un bouquet, de façon qu'on en voit souvent six à huit à une seule branche. Elle a peu d'épines et comme elle est extrêmement double elle est presque toujours stérile. L'arbrisseau qui la porte a l'écorce assez ordinairement verte et s'élève à la hauteur de six à huit pieds. 

Fig. 2. La Rose à tapis ou Rose Française (Rosa turbinata)

La Rose à tapis est d'un grand usage et d'un effet superbe dans les jardins où règnent l'élégance et le bon-goût. Plantée avec intelligence et cultivée avec soin, elle peut en devenir le plus bel ornement, ayant sur toutes les autres espèces de Rose l'avantage très précieux de pouvoir s'élever jusqu'à la hauteur de 18 pieds contre les murs, en espalier, ou à l'aide d'autres appuis. Elle nous fournit ainsi le moyen de tapisser agréablement les murs des jardins, et d'y former des berceaux. Cette Rose est connue sous plusieurs noms différents. On l'appelle Rose à tapis, Rose Française, et en Allemand ZuckerRose, Effig-Rose, etc. Sa fleur est allez grande, très ouverte, et d'un rouge vif; mais son odeur est moins agréable que celle delà rôle à cent feuilles. Sa floraison est riche et son feuillage est touffu et d'un beau vert. Elle a peu d'épines. Son calice qui est en forme d'entonnoir est en deux parties: la partie inférieure est garnie d'épines très menues, la supérieure est parfaitement glabre. Cette espèce de Rose est ordinairement stérile car il arrive presque toujours que le fruit après avoir noué dépérit et se gâte entièrement. 


Roses IV  Vol. IV  No 

Fig. 1. et 2. Rose de velours mi-double (Rosa holoserica purpurea flore semipleno)

Nous avons déjà parlé de cette belle Rose en décrivant la Rose de velours double (Cahier LXIV. Tab. 20.) 
Elle appartient à la même espèce, et ainsi les feuilles et son bois sont pareils à ceux de la dite Rose; mais sa venue et sa taille, formant un buisson, est plus accomplie. Sa fleur est de couleur plus vive et plus luisante. Cette Rose se distingue encore par la qualité que, de toutes les Roses, elle possède seule, c'est de se fermer à demi vers le soir, pendant que ses feuilles vertes deviennent flasques. Au midi au contraire et en plein soleil elle se présente entièrement épanouie et ses feuilles vertes se tiennent raides. Elle tombe ainsi au coucher du soleil dans ce qu'on nomme le sommeil des plantes, que nous remarquons dans plusieurs végétaux. Nous voyons pour cela cette Rose représentée sur la table ci-jointe dans les deux états mentionnés. Sous Fig. 1, elle est dépeinte épanouie et dans toute sa splendeur à midi, et sous Fig. 2. elle se présente dans son état de sommeil du soir, les pétales repliés et les feuilles vertes pendantes et flasques. 



Roses V  Vol. IV  No 69

Fig. 1. La Rose de Damas double. (Rosa damascena basilica.)

Cette belle fleur, que l'on nomme Rose muscade, appartient aux roses de Damas, à ce que l'on voit à son ovaire long et ovale et à toute sa structure. Son arbrisseau parvient à la hauteur de 3 à 4 pieds, il est garni de nombreuses épines courtes et ses feuilles molles sont d'un vert foncé. La fleur est assez grande et moitié rouge, moitié blanche, en forte que la ligne qui sépare ces deux couleurs passe par le milieu de l’œil de la fleur, et que chaque partie séparée conserve son teint sans altération. Quelquefois cependant, les feuilles blanches son tachetées de rouge. L'odeur de cette fleur est très agréable et elle fait en vérité l'ornement de nos jardins.

Fig. 2. La Rose jaune à fleurs simples. (Rosa lutea simplex.)

Le rosier qui porte les roses jaunes simples atteint la hauteur de 4 à 6 pieds; son bois est d'un brun clair, garni de beaucoup de longues épines et appartient à l'espèce des églantines puisque ses feuilles vertes sont odoriférantes. Ces feuilles sont longues, ailées ; les branches sont longues et menues et portent beaucoup de belles fleurs simples couleur de citron; l'odeur n'est que faible et peu agréable. Ce rosier est très durable et peut servir à orner les jardins.

Roses VI  Vol. IV  No 74

La Rose toujours fleurissante foncée et pâle (Rosa semperflorens)

La patrie de cette très belle espèce de roses est la Chine, d'où elle a été transportée en Angleterre il y a peu d'années; c'est pourquoi elle ne s'est pas encore acclimatée chez nous, où les hivers sont trop rudes pour qu'elle puisse endurer en plein air. Il faut la planter dans des pots et la conserver dans des chambres ou serres. L'arbuste atteint à peine la hauteur de 2 à 3 pieds, et son bois et ses feuilles sont très fins. Les branches sont garnies de minces épines rouges et les feuilles ne sont souvent pas ailées mais simplement trilobées. La sorte foncée de ces roses n'est qu'à demi-pleine ou double, mais les pâles sont tout pleines, Les pétales des premières sont frisées et de couleur de rubis foncé; ceux des dernières sont au contraire lisses et de couleur de Rose pâle. L'odeur de ces deux sortes diffère, mais elle est toujours très agréable et aromatique. Cette belle espèce de roses porte des fleurs presque toute l'année, cependant moins en hiver qu'en été; delà son nom de toujours fleurissante. Quelquefois elle produit des graines mures.



Roses VII  Vol. IV  No 95

Fig. 1. La Rose d'Autriche. (Rosa punicea.)

La Rose d'Autriche est encore une des plus belles plantes d'ornement de nos jardins, car sa belle et brillante couleur de feu décore chaque parterre où elle se trouve. Le buisson atteint la hauteur de 6 à 8 pieds, et les petites feuilles d'un vert foncé sont la plupart à cinq lobes et odoriférantes; le bois est brun et muni d'épines jaunes-claires tachetées. La fleur est simple, assez grandes et à cinq pétales cordiformes, d'une couleur de feu très brillante du côté intérieur et d'un jaune pâle du côté extérieur. Son odeur est désagréable et approche de celle des punaises; pour cela ou l'appelle aussi quelquefois la rose des punaises.

Fig. 2. La Rose des Demoiselles. (Rosa truncata virginalis.)

Cette belle fleur appartient en vérité à l'espèce des Roses blanches, mais elle en est une variété très distinguée. Son buisson faible n'atteint à peine que la hauteur de 4 pieds; son bois est vert; ses feuilles ont cinq lobes; elle a peu d'épines et ses boutons forment en éclosant une boule à moitié coupée; mais étant entièrement éclos ces boutons présentent des fleurs, assez grandes, doubles et très pleines, quelque peu retroussées et du blanc le plus brillant. Au milieu de cette fleur, mais plus d'un côté que de l'autre, se trouve une tache couleur de Rose brillant qui se perd doucement dans les pétales et donne à cette Rose un air très gracieux.

Roses VIII  Vol. IV  No 100

Fig. 1. La Rose à cent feuilles couleur de chair (Rosa regina rubicans)

Cette belle fleur nommée Rose à cent feuilles couleur de chair de même que Rose-perle à cause de sa construction globuleuse et fermée est de moyenne grandeur et d'une couleur de chair pâle des plus belles. Son odeur est agréable. Le buisson est faible et ne surpasse pas la hauteur de 3 pieds; le bois est vert, les épines sont peu nombreuses; les feuilles sont à cinq lobes, qui sont presque ronds, d'un vert foncé au côté supérieur et d'un vert clair à l'inférieur. Elle endure très bien nos hivers et se propage aussi par des rejetons de la racine.

Fig. 2. Le Rosier moussu (Rosa muscosa major)

La patrie de cette belle Rose singulière est vraisemblablement la Perse. En contemplant ses jeunes pousses et ses boutons, on les croirait enduits d'une mousse verte-rougeâtre. Mais cela vient de ses glandules de sève extraordinairement longues qui couvrent entièrement les jeunes pousses. Rarement ce rosier croit en buisson, communément il ne s'élève qu'en simple tige jusqu'à la hauteur de 6 pieds. La fleur est de moyenne grandeur, double et assez pleine, d'un rouge pâle et d'une odeur agréable. Cette plante est de peu de durée et est très sensible aux rigueurs de nos hivers; cependant elle prospère bien dans les serres.

Roses IX  Vol. V  

Fig. 1. La Rose jumelle 'York and Lancaster'



Roses X  Vol. VI  No 15

Fig. 1. Le Rosier à mille feuilles

Fig. 2. Le Rosier à fruits pendants (Rosa pendulina inermis)


Roses XI  Vol. VI  No 25

Fig. 1. La rose de canelle (Rosa majalis)

Fig. 2. Le Rosier multiflore (Rosa umbellata carneo)


Roses XII  Vol. VI  No 30

Fig. 1. Le Rosier de Damas (Rosa damascena communis)

Fig. 2. Le Rosier rayé (Rosa versicolor)



Roses XIII  Vol. VI  No 45

Fig. 1. Le grand Rosier de Damas


Roses XIV  Vol. VI  No 50

Fig. 1. La Rose Renoncule (rosa provincialis minima)

Fig. 2. La Rose de Dijon (Rosa damascena dijonensis)


Roses XV  Vol. VI  No 60

Fig. 1. La Rose blanche de Damas (rosa damascena alba)



Roses XVI  Vol. VI  No 75

Fig. 1. Le Rosier de France (rosa gallica)

Fig. 2. La Rose Belle-Fille (Rosa carnea major)


Roses XVII  Vol. VI  No 85

Fig. 1. La Rose écossaise (rosa spinosissima)



Roses XVIII  Vol. VI  No 90

Fig. 1. La Rose reluisante (rosa lucida)

Fig. 2. La Rose naine incarnate (Rosa truncata major)