rosier alba, non remontant.
Il s'agit du très ancien rosier carné nommé Cuisse de nymphe par Dumont de Courset, en 1802. Les Anglais ont été les premiers à le mentionner. C'est sans doute une hybridation de Rosa alba maxima avec un rosier rose.
- rosa incarnata major (Weston, 1775)
- great Maiden's Blush (Aiton, 1789)
- great Maiden's Blush (Lawrance, 1797)
- rosier carné - rosa carnea - Cuisse de nymphe (Dumont de Courset, 1802)
- rosa regia alba (Dumont de Courset, 1802)
- rosa incarnata - rosa carnea - cuisse de nymphe (Persoon, 1807)
- rosa carnea maxima = grosse cuisse de nymphe (Sedy, 1810)
- duc de Yorck (sic !, Josse Verleeuwen, à Gand, 1813)
- duc d'Yorck (Miellez, à Lille, 1814)
- rose royale (de Pronville, 1814)
- rosa alba regalis - rosier blanc royal (Redouté/Thory, 1817)
- grande cuisse de nymphe (de Pronville,1818)
- Royale (Vibert, 1820)
L'image ci-dessus reflète à elle seule ses caractéristiques botaniques. Les ovaires, assez gros, ne se rétrécissant pas vers le pédoncule, ont la forme d’un dé à coudre et sont garnis de poils verts piquants, nombreux, ainsi que les pédoncules.
Les boutons sont carnés. Les fleurs, grandes et odorantes, sont légèrement lavées de rose dans le cœur, avant le parfait épanouissement. Très doubles et lâches, elles s'épanouissent à plat en un fouillis de pétales rose argenté. D'une tendre couleur de chair, elles passent ensuite au blanc.
Redouté a immortalisé ce magnifique rosier avec une illustration fidèle, sous le nom "rosier blanc royal". Thory, le commentateur du portrait dans leur ouvrage collectif "Les Roses", manifestement puritain (!), précisa que la rose est à peu près comme celle dite Cuisse de nymphe (plus exactement rosa incarnata, la rose historique) mais que ses fleurs larges de plus de trois pouces, l'ont vulgairement fait appeler la Grande Cuisse de nymphe.
dans mon jardin
Sources :
Richard WESTON, The english Flora, Londres, 1775
William AITON, Hortus Kewentis, vol. II, p. 208, Londres, 1789
Mary LAWRANCE, A collection of roses from nature, Londres, 1796-1799
DUMONT-COURSET, le Botaniste cultivateur, tome 3, p. 348, Paris, 1802
PERSOON, Synopsis plantarum, tome II, page 49, 1807
SEDY, catalogue alphabétique des plantes...cultivées à St-Just, à Lyon, Lyon, 1810
DUMONT-COURSET, le Botaniste cultivateur, tome 5, Paris, 1811
REDOUTE / THORY, les Roses, tome 1, page 97, Paris, 1817
Auguste DE PRONVILLE, Nomenclature raisonnée...du genre rosier, Paris, 1818
Crédit photographique :
rosensdag.se
je la trouve magnifique Alix mais peut-on encore la trouver ?
RépondreSupprimeroui, on peut l'obtenir chez les rosiéristes spécialisés en roses anciennes.
SupprimerHaaannnnnnnn mais qu'est ce qu'il est beau !!!!!! ♥♥♥ Toi, si je te croise, je t'adopte !!!! ^_^
RépondreSupprimerTon enthousiasme fait plaisir à lire !
SupprimerQuand je l'ai vu la première fois, en haie avec d'autres rosiers alba, j'étais sans voix. Une merveille !!
C'est depuis ce jour que j'ai eu envie de mieux connaître cette famille de roses anciennes. Magnifiques et surtout de très beaux arbustes, au feuillage très sain.
Je connaissais le Cuisse de Nymphe Emue (j'en ai un exemplaire au jardin) mais pas le grand et encore moins les autres déclinaisons, comme quoi, j'apprends beaucoup de choses en venant te rendre visite
RépondreSupprimer@ bientôt, belle journée
Heureuse de partager mes découvertes. Les rosiers alba sont finalement mal connus, bien moins que les galliques, alors que ce sont de très beaux arbustes.
SupprimerSuperbe rosier ! Très romantique comme je les aime
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?!
SupprimerSon aspect flou avec le dégradé de roses lui donne un côté très tendre. ♥♥♥
Dans quelques semaines, je découvrirai la beauté de ces roses merveilleuses dotées d'un coloris très féminin. Je l'ai implanté à l'automne dernier... Une amie me l'avait vanté, à présent, je suis conquise. Je n'ai plus beaucoup de temps à patienter, j'ai aperçu hier les premiers boutons.
RépondreSupprimerBelle journée
Comme tes articles sont toujours très complets avec de nombreuses photos, je suis très impatiente de le voir chez toi. Lui as-tu réservé de la place car c'est une imposante nymphe ?!
SupprimerBonne journée Jocelyne
Ce rosier trône dans un massif nu pour le moment. Il a donc toute la place requise pour se développer. J'installerai le décor l'an prochain ou l'année suivante...C'est le temps qui me manque pour satisfaire toutes mes envies au jardin... et quand j'ai du temps c'est la météo qui ne me permet pas de travailler au jardin...
SupprimerBelle journée..
Coucou Alix, je crois qu'en fait c'est le rosier que j'ai , il pousse sous couvert de Mme A Carrière et il doit mesurer 1,50.
RépondreSupprimerEn tout il correspond à ta description.
Merci !