Rosier créé par David Austin en 2007. Remontant.
Si on ne devait avoir qu'un seul rosier anglais, peut-être faudrait-il élire celui-ci. Il a une présence hypnotique. Tout est incroyable chez lui : la couleur de sa fleur, sa forme parfaite, son parfum.
C'est pour toutes ces raisons que j'ai choisi de l'introduire à nouveau au jardin. Mais malgré tous ces superlatifs, il y a quelques bémols.
Le rosier n'est pas très vigoureux et pas très fourni. Alors pour pallier cet inconvénient, je l'ai acheté en plusieurs exemplaires.
C'est la technique que j'adopte quand un rosier s'avoue faiblard. Je fais d'ailleurs de même avec les boutures. Je regroupe plusieurs sujets ensemble pour faire masse.
Dans ce cas particulier, 2 plants à racines nues ont été commandés. Munstead Wood, étant un petit rosier, j'ai planté les deux sujets jumeaux l'un à côté de l'autre, en bordure de massif. Ils sont espacés de 10 cm. Je les ai disposés de telle sorte que les tiges sont orientées vers l'extérieur. Les points de greffe se font donc face. On a l'impression de voir déjà une plante bien ramifiée, évasée, avec plusieurs départs de branches.
J'ai enterré les points de greffe. Je ne le fais pas systématiquement. Les hivers, ici, ne sont pas rudes et tout dépend de l'espèce du rosier. Pour les rosiers anciens, cette pratique se révèle bénéfique : les rosiers galliques sont des cavaleurs et drageonnent facilement. Il est alors utile qu'ils s'affranchissent de leur porte-greffe afin d'obtenir des arbustes étoffés. Pour les hybrides de thé, pas d'intérêt, hormis cacher un bourrelet de greffe disgracieux.
Cette technique de plantation groupée est d'ailleurs préconisée par David Austin.
Voici ce qu'il nous dit dans un de ses livres : 'J'insiste sur l'importance qu'il y a à planter les roses anglaises en groupes de 2 ou 3 par variété. Les nombres impairs (3,5) donnent un air plus naturel. Installez vos sujets assez près les uns des autres pour qu'ils s'associent en une masse de végétation. En une saison ou deux, vous aurez l'illusion d'avoir un buisson très épais. Les arbustes se mêlent pour donner un seul buisson vigoureux et florifère. Vous obtiendrez ainsi une densité de fleurs merveilleuses et l'effet sera très supérieur à celui d'une plante isolée'. (Les roses anglaises, édition Bordas, p.146 et 147)
La vue de ces images, présentées sur son site, vaut tous les discours. Munstead Wood occupe presque à lui seul un mini massif. Reste, dans la pratique, à avoir suffisamment de place sur son terrain pour installer des rosiers identiques en nombre. Et ça, c'est une autre affaire !
💚 Très belle année à tous au jardin 💚
Crédit photographique :
www.davidaustinroses.com/fr/munstead-wood
Aaaaah mais quelle super idée et qui me donne très envie d'autant que je ne l'ai pas encore celui-ci, c'est magique ! Je te souhaite une très belle année Alix au jardin et ailleurs. Bizzzzh.
RépondreSupprimerTout simplement sublime !! c'est une très bonne idée que je vais certainement mettre en pratique car effectivement ce superbe rosier est un peu flemmard !! la prochaine fois je tente les boutures à ses pieds !! Merci pour ce conseil et pour ces couleurs qui font du bien !!
RépondreSupprimerbisessss
Ce rosier est magnifique mais comme tu le soulignes, il faut pouvoir en placer plusieurs exemplaires sans se priver d'un autre rosier. Pour ma part, je vais essayer d'attendre de voir un peu ce que donne tout ce que j'ai planté partout l'an dernier avant de poursuivre. Il faut que ça pousse pour voir ca qui va ou non et ce qui appelle complément. Je te souhaite une très belle année. Bises
RépondreSupprimerC'est un rosier sublime et je comprends ton choix car en plus d'être beau il est admirablement parfumé, un vrai rosier anglais plein de charme et très florifère
RépondreSupprimerJe vais l'ajouter dans ma wish list, il rejoindra mon jardin dans quelques semaines, ça fait des mois que j'en rêve
Je te souhaite une très belle année 2018
bises
J'ai eu le plaisir de découvrir ce rosier lors au manoir de La Possonnière , maison natale de Ronsard.C'était à l'automne et sa floraison était encore impressionnante .J'ai craqué et l'ai noté dans ma liste .Mais je ne l'ai toujours pas au jardin. Une excellente idée que celle de grouper les rosiers par trois.C'est d'ailleurs ce qui se fait souvent dans les parterres de châteaux. Bises Alix et excellente année 2018.
RépondreSupprimerIl est magnifique ce rosier ...que je n'ai pas! j'avoue que je n'aurais jamais osé planter deux rosiers aussi près de peur que les racines ne se gênent.
RépondreSupprimerBonne année 2018 à toi et merci pour tous ces articles.
Il n'y a pas trop de souci pour les racines car, comme les branches, je les ai orientées sur les côtés dans le trou de plantation. Le plus dur à gérer, ce sont les tiges qui en poussant vont vite s'entrecroiser. Une taille adéquate sera nécessaire.
SupprimerA bientôt.
Personnellement je très déçu de cette variété! en effet c'est une variété peu vigoureuse (voire chétive) et extrêmement sensible à l'oïdium de plus a un port retombant car la tige ne supporte pas le poids de la fleur elle est donc cachée.
RépondreSupprimerAprès trois années je pense même le déplacer à l'ombre!!! un comble pour un rosier.
C'est vrai que c'est un rosier faiblard, qui manque de vigueur. Après un an seulement de culture, mes exemplaires ont peu de tiges, heureusement que j'ai mis deux pieds ensemble.
SupprimerEn revanche, les fleurs sont superbes, très bien formées, avec cette si belle couleur sombre.
Pas d'oïdium ici.
Je vais le booster à l'engrais pour le forcer à se développer et surtout bien l'arroser cet été.