J'envisageais de passer une dernière petite commande de rosiers, histoire de profiter des rabais de fin de saison mais c'était sans compter sur la générosité d'une être chère qui vient de m'offrir 4 pots de boutures.
Dans chaque contenant, prennent place 3 ou 4 rameaux présentant déjà des petites feuilles toutes fraîches. Quelques racines blanches, se faufilant par les trous, ont fait leur apparition sous les pots. C'est bon signe.
Pour l'instant, je laisse encore un peu les boutures dans mon mini coin pépinière. C'est dans un endroit mi-ombragé et à l'abri du vent du Nord que je stocke mes bébés. A découvert (pas besoin de protection en hiver dans ma contrée), ils sont simplement posés sur le composteur en bois et bénéficient de l’eau de pluie. Les nouvelles recrues vont continuer à raciner et je les planterai à l'automne prochain.
Mais qui sont donc ces jeunes protégées ?
The ingenious Mr Fairchild (David Austin, 1993)
Un rosier anglais que l'on ne rencontre pas souvent sur les blogs.
Des fleurs de pivoine mauves, aux pétales lâches, avec un puissant parfum. Une hybridation, ancienne mouture, pas aussi florifère que les dernières créations du maître mais à découvrir.
(photos : Il broletto di Monica, Robert Mealing)
Pierre Gagnaire (Georges Delbard, 2002)
Un rosier arbustif qui gagne vraiment à être connu. Faisant preuve d'une vigueur époustouflante, il devient grand, large et bien ramifié. Aux beaux jours, il est constellé d'une myriade d'étoiles blanc rosé. Gros coup de coeur pour ses pétales virevoltants.
(photo : schmid-gartenpflanzen.de)
Raymond Privat (Barthélémy Privat, 1935)
Et oui, je ne fais pas une fixation sur les grosses fleurs joufflues. Au contraire, j'aime terriblement associer grandes roses pleines et petites roses. Pour casser le rythme des volumes, rien de tel qu'un rosier polyantha, planté en bordure de massif. Un coloris mauve fantastique pour celui-ci.
(photo : Loubert)
Martine Guillot (Dominique Massad, 1991)
Quand on a pour ancêtres des rosiers aussi illustres que New Dawn, Iceberg et Chaucer, la beauté est au rendez-vous. Une hybridation phare de la maison Guillot. L'alliance de la vigueur et du parfum. Une rose intemporelle aux effluves de gardenia.
(photo : baumschule-horstmann.de)
Pour mémoire, les variétés modernes de rosiers étant protégées, le bouturage n'est donc toléré que pour un usage strictement privé. Les rosiers anciens sont quant à eux libres de droits et ne sont donc soumis à aucune restriction de reproduction et de commercialisation.